Des fruits étrangers plus chers et moins bons annoncés par les grossistes !
La production de fruits et légumes dépend bien évidemment des conditions météorologiques. Selon ces dernières, et notamment en cas de gel, les récoltes sont directement impactées ce qui influence les quantités mais aussi les prix. Il est alors important de trouver un équilibre entre l’offre et la demande sans oublier de valoriser les producteurs locaux qui sont en première ligne. Le point en détail dans cet article.
La situation sur la production de fruits et légumes
Selon les professionnels du secteur de la production de fruits et légumes, les épisodes de gel intense qui ont touchés les récoltes vont avoir un impact notable sur les prix pratiqués. En effet, ce phénomène va entraîner un fort déficit de production qui va nettement compliquer l’approvisionnement des marchés et autres détaillants ou magasins spécialisés.
Il est alors important de tout mettre en œuvre pour soutenir malgré tout les producteurs des régions en valorisant leurs produits même si l’enjeu est de répondre au marché de l’offre et de la demande.
Valoriser malgré tout la production locale
Face à ce marché tendu, les professionnels n’ont d’autres choix que d’élargir leurs sources de produits en prenant notamment contact avec des producteurs à l’étranger. Mais là encore, certains d’entre eux ont également connu cette vague de gel ce qui entraîne la même problématique et la même augmentation de prix, et ce, en outre, pour une qualité moindre.
En effet, la demande enregistre une forte croissance qui engendre un niveau de qualité moindre. Les producteurs vont devoir passer outre le tri habituel afin de réussir à pallier cette demande. Ce manque de produits au niveau international entraîne tout logiquement une nette augmentation des coûts.
Et ce manque touche un large panel de produits : cerises, abricots, poire, pomme, kiwi, pruneau… Il faut penser au court terme mais aussi au long terme avec toutes les problématiques inhérentes au stockage.
Pour autant, il ne faut pas perdre de vue qu’il est plus que jamais primordial, malgré ce marché de l’offre et de la demande, de privilégier les producteurs locaux en choisissant de consommer des fruits et légumes de saison pour commencer, mais aussi en se tournant vers des grossistes locaux à l’image de Cheritel en Bretagne.
Cette approche fait d’ailleurs d’un nouveau mode de consommation : le locavorisme. Cette pratique repose sur le fait de ne consommer que des produits de saison et locaux, c’est-à-dire produits dans un rayon de 160 km au maximum du domicile du consommateur. Selon OpinionWay, 63 % des Français privilégient aujourd’hui la consommation de produits locaux. L’objectif de ce mode de consommation responsable est alors de valoriser la production locale, de consommer des produits de qualité issus de circuits courts mais aussi de réduire l’empreinte carbone liée au transport.
Cette démarche pourra s’inscrire dans la durée si chacun d’entre nous joue un rôle actif et revoit ses habitudes de consommation.