Le 3 mars dernier, au Salon de l’agriculture, plusieurs noms connus de la filière fruits et légumes ont signé et présenté le manifeste pour une éducation à l’alimentation. Ce manifeste, qui a pour objet d’introduire l’éducation à une alimentation saine aux programmes scolaires, a été rédigé conjointement par le Think Thank Agroalimentaire, dont Stéphane Layani est membre, l’Open Agrifood, ACOFAL, les Enfants Cuisinent et Euro-Toques France.

Alimentation : mieux vaut prévenir que guérir

Présenté lors du Salon de l’agriculture, le manifeste pour l’éducation à une alimentation saine est porté par le directeur du marché de Rungis Stéphane Layani, en compagnie de Laurent Grandin d’ACOFAL, Dominique Duprat (Les Crudettes), Guillaume Lefort (Agridemain), Marc de Nale (Demain la Terre) ou encore Christiane Lambert (FNSEA). Les signataires de la filière fruits et légumes sont aujourd’hui unanimes sur la nécessité d’éduquer les plus jeunes à une alimentation saine, en écho à la prise de conscience généralisée en France sur l’importance du sujet du point de vue de la santé publique.

A ce propos, M. Layani mentionne sur sa page Instagram l’importance de la prévention, dans un contexte où les autorités publiques dépensent 20 milliards d’euros par an pour traiter l’obésité et le diabète de type 2. Pour lui, il est plus urgent que jamais de changer de fusil d’épaule, en optant pour une approche préventive en lieu et place de la stratégie curative déployée actuellement.

Une heure de cours par semaine

Les signataires du manifeste, dont M. Layani, sont unanimes sur le fait que l’éducation à l’alimentation doit se faire dès l’enfance, au moment où on apprend à être autonome et auquel s’installe des habitudes alimentaires. C’est pourquoi ils militent pour qu’une heure de cours par semaine soit consacrée au sujet, de la maternelle à la Terminale (culture des denrées alimentaires, façon de cuisiner les aliments, apprentissage des aliments…).